Patrick Hassenteufel, Responsable scientifique
Sarah Kolopp, Post-doctorante
Frédéric Lebaron, Responsable scientifique
Ulrike Lepont, Post-doctorante
Caroline Vincensini, Responsable scientifique
Philippe Zittoun, Coordinateur scientifique
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Patrick Hassenteufel est professeur de science politique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris-Saclay) et à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye. Ses recherches actuelles, menées dans le cadre du laboratoire Printemps (UMR 8085), portent sur différents processus de changements dans les politiques publique à partir de deux domaines : celui des politiques économiques (depuis la crise de 2008) et celui des politiques de santé (en particulier la réorganisation des soins primaires en Europe en lien avec l’enjeu des inégalités territoriales d’offre de soins). Il travaille aussi sur l’européanisation des systèmes de protection sociale et plus généralement sur les différents outils d’analyse des politiques publiques. Il est notamment l’auteur de Sociologie politique : l’action publique, Armand Colin, 2011 et co-dirige la revue Gouvernement et action publique (éditée par les Presses de Sciences Po). Il a publié une cinquantaine d’articles dans des revues à comité de lecture (nationales et internationales) et a récemment dirigé (avec Charlotte Halpern et Philippe Zittoun) l’ouvrage collectif Policy Analysis in France (Policy Press, 2018)
Sarah Kolopp, ancienne élève de l'École normale supérieure, est docteure en sociologie politique depuis novembre 2017. Ses travaux, au croisement de l'histoire du capitalisme, de la sociologie des élites et de la sociologie de l'État, portent sur la genèse des réformes de libéralisation financière, et sur les formes de (dé)construction de la frontière public/privé. Elle a notamment enquêté sur la formation en économie dans les écoles de pouvoir et, dans le cadre de sa thèse, sur les mondes de l'administration financière. Ses travaux s'orientent aujourd'hui vers une socio-histoire de la catégorie 'conflit d'intérêt' et de sa circulation transnationale. Elle est l'auteure de plusieurs articles dans des revues françaises et internationales de sciences sociales, et a été visiting scholar dans plusieurs universités anglo-saxonnes (Columbia University, New York University, University of Cambridge).
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Frédéric Lebaron est professeur à l’École normale supérieure Paris-Saclay (ENS Cachan) depuis septembre 2016, où il dirige le département de sciences sociales. Il est également enseignant à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye depuis septembre 2014 et à l’université Paris Sorbonne depuis septembre 2017. Il est membre de l’IDHE.S Cachan, associé au laboratoire Printemps (UMR CNRS-UVSQ 8085) et au CURAPP-ESS. Frédéric Lebaron a été président de l’Association française de sociologie entre juillet 2015 et juillet 2017. Il est toujours membre du Comité exécutif de l’association. Ses travaux relèvent de la sociologie économique, de la sociologie politique et de la méthodologie des sciences sociales. Il a publié récemment, avec Brigitte Le Roux, La méthodologie de Pierre Bourdieu en action. Espace culturel, espace social et analyse des données aux éditions Dunod (2015), et La crise de la croyance économique aux éditions du Croquant (2010)
Ulrike Lepont est docteure en science politique depuis décembre 2014. Croisant sociologie de la connaissance, sociologie des élites et des experts, et sociologie de l’action publique, ses travaux interrogent les conditions de production et de diffusion des savoirs qui circulent auprès des décideurs politiques. Ses recherches actuelles s’orientent sur la question de l’expertise économique après la crise de 2008, dans une perspective comparée entre la France et les Etats-Unis. Ils poursuivent ainsi une réflexion entamée durant sa thèse, qui portait sur les experts consultés par les décideurs américains sur les questions de protection maladie entre 1970 et 2010. Ulrike Lepont a également été post-doctorante au Centre de sociologie des organisations de 2016 à 2017. Elle a publié plusieurs articles dans des revues françaises de premier plan en science politique et en sociologie.
Caroline Vincensini est maître de conférences en sciences économiques à l'ENS Paris Saclay où elle enseigne depuis 2001 et où elle a dirigé le département de sciences sociales de 2011 à 2016. Elle a aussi coordonné la School de sciences sociales de l'université Paris Saclay entre 2013 et 2016. Elle est membre de l'IDHES Cachan où elle développe des recherches qui, après avoir porté dans une perspective d'économie institutionnaliste sur la transition post-socialiste puis sur l'Union économique et monétaire européenne, s'orientent actuellement vers une approche de sociologie économique et de sociologie politique des politiques économiques en France. Elle travaille sur deux terrains, portant l'un sur l'Autorité des marchés financiers dans le cadre d'un projet de recherche coordonné par Antoine Vauchez (CESSP, CNRS) et financé par le ministère de la Justice, et l'autre sur le Ministère des finances dans le cadre de l'ANR Désorbercy. Elle a notamment publié Vingt ans de privatisations en Europe centrale, Trois trajectoires de propriété, L'Harmattan, 2010.
Philippe Zittoun est chercheur sénior HDR en science politique au laboratoire LAET à l'ENTPE, secrétaire général de l'Association de Politiques Publiques, responsable du Comité de Recherche "Public Policy and Administration" à l'IPSA, éditeur associé de la revue Journal on Comparative Policy Analysis, édireur de la série d'ouvrages "International Series on Public Policy" chez Palgrave et membres de comités éditoriaux de plusieurs revues académiques internationales. Il enseigne à Science Po Grenoble et a été invité dans de nombreuses universités étrangères (Yale, Bucarest, Milan, Moscou, Denver, Brasilia, etc.). Ses travaux portent sur la compréhension des processus de fabrique et de transformation des politiques publiques avec une attention toute particulière sur le rôle des discours et des savoirs, les phénomènes de politisation et les arènes de débats où se discutent les problèmes et les solutions. Il a étudié ces questions à partir de plusieurs terrains empiriques successifs tels que la politique du logement, les politiques locales de transport, la politique de l'environnement et dernièrement sur la politique d'interdiction du gaz de schiste en France. Il a écrit récemment avec Charlotte Halpern et Patrick Hassenteufel (2018), Policy Analysis in France, Policy Press; avec B. Guy Peters (2016), Contemporary Approaches on Public Policy, Palgrave; The political process on public policy (2014), Palgrave, La fabrique politique des politiques publiques (2013), Presses de Science Po.